L'UNIVERS
DE LA VIE
Jean Dorst
Imprimerie Nationale | 1975
Ce grand livre apporte un savoir complet sur le vivant. Il nous permet d’assimiler
les étapes de recherches et de découvertes qui nous ont permis de comprendre la vie
et donc nos origines. De Buffon à nos jours,
la science a progressé, de nouvelles disciplines comme la microbiologie ont vu le jour. Notre regard sur le monde animal
et végétal s’est renouvelé. Les mœurs des animaux sont étudiés, chaque espèce se révèle être un acteur jouant un rôle précis dans son vaste ensemble coordonné.
La grande diversité naturelle est la stricte condition du maintien de la vie sur Terre. L’homme a maintenant la possibilité d’intervenir dans les grands systèmes biologiques de la planète, mais pour quelles fins?
Le dernier chapitre de cet ouvrage retrace les grands bouleversements qui ont écarté l’homme de la biosphère sur le plan écologique. Avec l’accroissement des populations, et l’élévation du niveau de vie, les perturbations se sont multipliées et aggravées. Ces problèmes ne sont pas uniquement d’ordre biologique, leurs racines sont à chercher dans les profondeurs de notre psychologie.
Il est maintenant urgent, non seulement d’agir sur les mentalités, et les idées que l’on se fait de la biosphère mais aussi de repenser la science.
Les plantes ont été en interaction avec des microorganismes comme les champignons, dès leur apparition dans les milieux aquatiques puis lors de la colonisation des environnements terrestres.
« On va se tourner maintenant vers
les sciences de la vie, de la terre
et de l'homme. Une meilleure compréhension des intéractions
de tous les phénomènes, des connaissances accrues, nous forcerons à une gestion plus juste
du capital naturel de la planète.
Elles nous contraindront aussi à une nouvelle évaluation des besoins de l'humanité, à des remaniements profonds de l'échelle des valeurs. » p. 227
LES LANGAGES SECRETS
DE LA NATURE
Jean-Marie Pelt
Fayard | 1996
Jean-Marie Pelt tel un conteur végétal,
il déploie son savoir sur les plantes
avec entrain et légereté.
Le lire c'est saisir la sensibilité des plantes, comprendre leur démarche, leur évolution et surtout leur relation avec l'ensemble
du monde vivant.
« La richesse et la diversité des interrelations font surgir une image dynamique du monde vivant, débouchant sur une meilleure compréhension de l'écologie. »
RÉPONDRE
DU VIVANT
Roland Schaer
Le pommier | 2013
« Dans cet essai novateur, Roland Shaer nous invite à effectuer un changement de perspective radical : il faut cesser de tenir l'homme pur une exception placée hors de la nature. La responsabilité ― quand on répond d'un autre ― naît de ce que la puissance reconnaît sa propre vulnérabilité , comme une vulnérabilité partagée. »
« Observer ce monde, c'est se trouver en face d'une sorte de continuum étrange et troublant, où nos parentés et nos affinités avec les mammifères, vertébrés, et même des espèces plus lointaines, interrogent notre appartenance au vivant. » p. 97
À la fin du quatrième stade larvaire, la larve s’immobilise, colle son abdomen au dos d'une feuille et se courbe pour progressivement former une nymphe dans laquelle la coccinelle adulte va se former.
« Je crois qu'en réhabilitant les vers de terre, Darwin suggérait une autre manière de situer les hommes dans la série des vivant : en pensant par relation plutôt que par comparaison. » p. 232